5 Planètes

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Ímar have been touring the world for seven years now. Mohsen Amini (concertina) and his bandmates Tomás Callister (fiddle), Adam Rhodes (bouzouki), Ryan Murphy (flutes and uilleann pipes) and Adam Brown (bodhrán, guitar) have achieved rapid success in the world of Celtic music.

Based in Glasgow, the band’s members have known each other since they were teenagers, having met through the traditional Irish music network Comhaltas Ceoltóirí Éireann, which organises the famous Fleadh Cheoil competition (1). These musicians play in a host of other groups, including Talisk, Mànran, Rura, Barrule, Cara and Mabon.

They come from different parts of the vast Celtic world, including a Scots-Iranian, an Irishman, two men from the Isle of Man and an Englishman based in Scotland. This dynamic band ticks all the boxes, bringing together a skilful blend of influences from Scotland, Ireland and the Isle of Man, with breathtaking energy and precision. A band with intense dynamism and chemistry, whose worldwide success is no longer in doubt.
After two albums in 2017 and 2018, they have finally released their third album Awakening, a “wake-up call” after five years that has not gone unnoticed. In the meantime, they have won several awards, including the BBC Radio 2 Horizon Award for Best Emerging Band. At the same time, concertinist Mohsen Amini was named Musician of the Year 2018. And as if that wasn’t enough to keep them happy, they also racked up nine All-Ireland titles, eight All-Britain titles, as well as various other awards. That’s a lot!
On their first two albums, they had started composing several of their tracks. With this one, they’ve increased the number of original tunes even further, writing 19 of the album’s 24 tunes, the rest being traditional Irish and Manx.
The superb album cover, by Breton illustrator Bruno Cavellec, depicts the Viking chieftain Ímar who ruled Ireland and Scotland in the 9th century, after whom the band is named, and whose descendants ruled the Irish Sea for several centuries.
As usual, the quintet are bursting with energy, and right from the start of the album a frenzied guitar, backed by an exalted bodhrán, quickly joined by a frenetic fiddle, open the hostilities with a Bangers set that lasts no less than five minutes. Throughout this opus, the pace is infernal and the tempo barely slows down from time to time, as on Waterhorse, composed by T. Callister, or Imagine A World, which adopts a more swaying rhythm that gives the musicians time to breathe, with the fiddle paving the way for palpable emotion.

But the band’s trademark musical power is soon back in evidence on most of the tracks, from Splinter O’Neill and The Stinger, which kicks off with the traditional Irish tune Paddy Kelly’s, to the reel set Neachtain’s Wing, which opens with the almost frighteningly fast standard Maids of Michelstown, Legal Tønder, the site of a famous festival where the band used to perform, or the final track Tree of Life, true to the band’s style, another extravaganza where all five musicians are on deck, sailing at top speed through this exhilarating opus from start to finish.
Awakening shows once again that Ímar are back with a vengeance, offering us music that is even more imaginative and adventurous than on their two previous albums. There’s no doubt that Ímar play their music with a passion and frenzy that’s a marvel to behold.
And anyone who listens to this excellent album will surely come away breathless, not to say dishevelled. A breathtaking, impetuous album.

Philippe Cousin

Déjà sept ans que le groupe Ímar écume les scènes mondiales. Mohsen Amini (concertina) et ses petits camarades Tomás Callister (fiddle), Adam Rhodes (bouzouki), Ryan Murphy (flûtes et uilleann pipes) et Adam Brown (bodhrán, guitare) sont parvenus à un succès des plus rapides dans le monde de la musique celtique.

Un groupe basé à Glasgow, dont les membres se connaissent depuis l’adolescence puisqu’ils se sont rencontrés grâce au réseau de musique traditionnelle irlandaise Comhaltas Ceoltóirí Éireann qui organise le célèbre concours Fleadh Cheoil (1). Des musiciens qui jouent dans une multitude d’autres formations: Talisk, Mànran, Rura, Barrule, Cara ou Mabon.

Venus de différentes contrées de la vaste Celtie puisqu’ils comptent en leur sein un Écossais/Iranien, un Irlandais, deux Mannois et un Anglais installé en Écosse. Ce dynamique groupe coche toutes les cases, rassemblant un habile mélange d’influences d’Écosse, d’Irlande et de l’île de Man, avec une énergie et une précision à couper le souffle. Un groupe au dynamisme et à l’alchimie intense, dont le succès mondial n’est plus à démontrer.

Après deux albums en 2017 et 2018, ils viennent enfin de publier leur troisième album Awakening, “un réveil” au bout de cinq ans qui ne passe pas inaperçu. Il faut dire qu’entre temps ils ont remporté plusieurs prix dont celui de la BBC Radio 2, le prix Horizon du meilleur groupe émergent. Dans le même temps, le concertiniste “déjanté” Mohsen Amini était désigné musicien de l’année 2018. Et comme si cela ne suffisait pas à leur bonheur, ils ont également accumulé neuf titres All-Ireland, huit titres All-Britain, ainsi que divers autres prix. Excusez du peu!

Sur leurs deux premiers albums, ils avaient commencé à composer plusieurs de leurs titres. Avec celui-ci ils ont encore augmenté le nombre de morceaux originaux puisque sur les 10 titres du disque, ils signent 19 airs sur les 24 que compte l’album, le reste étant des traditionnels irlandais et mannois.

La superbe jaquette de l’album, signée par l’illustrateur breton Bruno Cavellec, représente le chef viking Ímar qui régna sur l’Irlande et l’Écosse au 9ème siècle, qui a donné son nom au groupe, et dont les descendants ont régné sur la mer d’Irlande pendant plusieurs siècles.

Comme à l’accoutumée, le quintet déborde d’énergie et dès le début de l’album une guitare endiablée, soutenue par un bodhrán exalté, eux-mêmes rapidement rejoints par un fiddle frénétique, ouvrent les hostilités sur un set Bangers, qui dure pas moins de cinq minutes. Tout au long de cet opus, la cadence est infernale et le tempo ralentit à peine de loin en loin comme sur Waterhorse composé par T. Callister ou Imagine A World qui adopte un rythme plus chaloupé qui donne aux musiciens le temps de respirer, le fiddle ouvrant la voie à une émotion palpable.

Mais rapidement la puissance musicale qui caractérise le groupe, retrouve ses droits sur une majorité de titres que ce soit Splinter O’Neill, The Stinger qui démarre sur le traditionnel irlandais Paddy Kelly’s, le set de reels Neachtain’s Wing qui débute par le standard Maids of Michelstown d’une rapidité presque effrayante, Legal Tønder, siège d’un célèbre festival où le groupe a l’habitude de se produire ou le morceau final Tree of Life, fidèle au jeu du groupe, une extravagance de plus où les cinq musiciens sont sur le pont, navigant à vive allure sur cet opus exaltant de bout en bout.

Awakening montre cette fois encore qu’Ímar est de retour en force, nous proposant une musique encore plus imaginative et aventureuse que sur leurs deux précédents albums. Incontestablement Ímar joue sa musique avec une passion et une frénésie qui font merveille. Et tous ceux qui écouteront cet excellent album en sortiront sûrement essoufflés, pour ne pas dire échevelés. Un album décoiffant et impétueux.

Philippe Cousin